Peut-être psychothérapeute s’il(elle) a reçu une formation en psychothérapie, peut-être également psychanalyste s’il (elle) a choisi cette approche thérapeutique. Est autorisé(e) à prescrire des traitements médicamenteux (antidépresseurs, anxiolytiques, neuroleptiques…) et peut poser un diagnostique et/ou confirmer une hypothèse diagnostique émise par un personnel non médical. Un pédopsychiatre sera spécialisé dans la psychiatrie infanto-juvénille.

Vous pouvez consulter un(e) psychiatre en cas de trouble psychologique nécessitant une expertise médicale. Même si ce n’est pas obligatoire, vous pouvez demander un adressage de votre médecin traitant afin d’être mieux remboursé par la sécurité sociale. Un(e) Psychiatre peut être consulté en libéral (avance des frais et dépassement d’honoraires possibles selon conventionnement), en clinique ou gratuitement en centre hospitalier ou centre médico-psychologique.

Pour pratiquer la thérapie il (elle) doit avoir suivi une formation en psychologie clinique ou être psychothérapeute. Tou(te)s les psychologues ne pratiquent pas la psychothérapie (cf: psychologues sociaux, du travail, du développement…) Les psychologues clinicien(e)s peuvent exercer en libéral, ou en centre de soin (hopital, clinique, CMP…) Ils (elles) peuvent accompagner des personnes qui souffrent de troubles psychiques de diverses formes et intensité. En cas de problématique sévère mais stabilisée (ne nécessitant pas d’hospitalisation immédiate)  le (la) psychologue travaille en collaboration avec le médecin psychiatre. Chaque clinicien a sa propre approche parmi différents champs théoriques. Le (la) psychologue ne prescrit pas de médicaments. Leurs consultations peuvent être gratuites (CMP, clinique, CHU…). En libéral, le prix d’une consultation est variable il peut-être partiellement remboursé par certaines mutuelles. Le dispositif monsoutienpsy permet le remboursement de 12 séances par an selon certaines conditions (troubles d’intensité légère à modérée) mais le (la) psychologue doit répondre a certains critères sur le plan de son expérience professionnelle en psychothérapie et de sa tarification (plafonnement à 50€) et avoir signé une convention avec l’assurance maladie. 

Depuis 2004, le titre de psychothérapeute est réglementé. L’usage est réservé à un médecin ou à un psychologue formé à la psychopathologie clinique. Le détenteur doit pouvoir justifier en plus d’une formation clinique d’au moins 400h d’un nombre d’heures de stage réparties sur 5 mois dans une structure agréée par l’ARS.  

Si ces professionnel(le)s n’ont pas de titres de psychologues ou de psychiatre associé, il peut s’agir de personnes qui n’ont pas toujours effectué d’études universitaire, ni été supervisé(e)s dans leurs pratiques thérapeutiques. D’autant qu’il existe une multitude de formations (parfois très sommaires en terme de contenus) en coaching, thérapies diverses et variées qui ne reposent pas toujours sur des bases scientifiques solides et/ou vérifiées. Il convient d’être prudent et de vérifier les références des praticien(e)s en terme d’expérience professionnelle de formations et de diplômes. Attention également aux dérives sectaires possibles. Vous pouvez trouver des informations sur le site de la MIVILUDES pour obtenir des informations et savoir identifier les risques.

Bien que la plupart des psychanalystes soient diplômés de psychologie ou de médecine, le titre n’est pas réglementé. Le (la) psychanalyste applique une méthode thérapeutique basée sur le principe de « cure analytique » et fondée sur des théories en lien avec les notions de processus psychiques conscients et inconscients. Pour pratiquer la psychanalyse en plrincipe il faut avoir reçu une formation, et il faut avoir également fait soi même une analyse durant plusieurs années.